L’amélioration de la qualité des soins chirurgicaux est un impératif pour les hôpitaux. En effet, la pratique des opérations chirurgicales n’a cessé de se développer et d’augmenter au fil des années. Ainsi, l’utilisation de nouvelles méthodes et stratégies s’impose pour assurer une satisfaction totale aux patients. Celles-ci doivent donc être essentiellement axées sur la qualité et la sécurité. Voici 3 astuces utiles pour améliorer la qualité des soins dans le cadre de la procédure chirurgicale.
L’usage de dispositifs médicaux hautement performants
Les dispositifs médicaux sont l’ensemble des équipements, instruments ou logiciels médicaux. Ceux-ci concourent au contrôle, au diagnostic, à la prévention ou au traitement d’une maladie. C’est de leur performance que dépendra grandement la qualité des soins administrés aux patients. C’est pourquoi il est indispensable pour les hôpitaux d’effectuer leur sourcing chez des fournisseurs de qualité.
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Le succès des soins de santé dépend de la qualification du personnel médical et de la disponibilité des technologies de santé. Les dispositifs médicaux sont une pièce maîtresse dans l’exécution des actes chirurgicaux. Ils doivent de fait être de qualité afin que le personnel médical puisse s’acquitter efficacement de sa mission.
Les progrès technologiques en matière d’équipements, d’instruments et de logiciels médicaux permettent de fournir des soins de haute qualité tout en réduisant les coûts. Le chirurgien peut alors traiter des cas complexes et critiques grâce à un équipement de qualité. Cela a un impact direct sur l’amélioration de l’état de santé des patients et sur leur séjour hospitalier.
Ils bénéficient donc de soins qualitatifs et sont vite libérés de leur hospitalisation, ce qui réduit les frais médicaux. Utiliser de bons dispositifs médicaux permet également de prévenir les risques d’infection. Aussi, disposer d’une quantité suffisante de matériel aide à éviter aux patients de se faire refuser l’accès à certains soins.
Les retards dans l’exécution d’une intervention chirurgicale peuvent entraîner de graves conséquences. Si un équipement est par exemple défectueux, c’est surtout le patient qui en souffrira. D’où l’importance d’utiliser de bons équipements chirurgicaux. Cela facilite la procédure chirurgicale et améliore la productivité du personnel médical.
Avoir un dispositif médical de qualité c’est bien, mais encore faut-il qu’il soit bien entretenu. Une maintenance doit donc être effectuée régulièrement pour assurer le bon fonctionnement des appareils. Vu que les hôpitaux font de plus en plus face à un afflux de patients, une gestion efficace du matériel devient plus que vitale.
La prévention de l’infection du champ opératoire et des voies urinaires
L’infection nosocomiale est un problème récurrent auquel font face les patients admis à l’hôpital. Ainsi, les infections fréquemment rencontrées et liées à l’acte chirurgical sont celles du champ opératoire et des voies urinaires. Il y a donc de grandes améliorations à faire en ce qui concerne la limitation des risques d’infection.
La prévention de l’infection du champ opératoire
Le champ opératoire désigne la zone stérile au sein de laquelle l’opération est pratiquée. Elle est isolée au cours de l’intervention par un drap également appelé champ opératoire. Ainsi, cet espace peut parfois faire l’objet d’une infection. Cette dernière peut survenir au moment de l’incision chirurgicale par infiltration des bactéries dans la plaie.
L’infection peut également se produire quelque temps après l’intervention chirurgicale dans un délai de 30 jours, voire beaucoup plus tard. Souvent acquise à l’hôpital, l’infection du champ opératoire est généralement mineure, mais elle peut parfois induire un prolongement de l’hospitalisation. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’effectuer une réadmission.
Réduire au maximum les risques d’infection du champ opératoire permettra d’améliorer grandement la qualité des soins. Cette limitation des risques passe donc par une prévention à la fois pré-opératoire et post-opératoire. De ce fait, une série d’actions doivent être mises en œuvre depuis l’admission du patient jusqu’à sa sortie de l’hôpital.
Il faudra dans un premier temps optimiser sa préparation en vue de l’intervention chirurgicale en effectuant une prophylaxie. Des antibiotiques adaptés lui seront administrés avant le début de l’opération afin de prévenir la survenue de toute infection. Le patient devra également faire une épilation et prendre des douches aseptiques chaque jour.
Il faudra également appliquer un onguent de mupirocine dans les narines du patient trois fois dans la journée. Toutes ces mesures sont efficaces dans la prévention contre la contamination bactérienne et sont appelées « décolonisation ». Une séance de counseling permettra de préparer le patient psychologiquement à l’acte chirurgical.
Au cours de la phase péri-opératoire, il faudra veiller à maintenir la glycémie du patient à un taux normal. Cela aidera à limiter les risques d’infection et de complication pendant l’opération. Dans la mesure du possible, il est préférable d’éviter les approches invasives au cours de l’intervention. Aussi, il faudra utiliser le plus souvent des protège-plaies qui feront barrière contre la contamination bactérienne et des plateaux de fermeture de plaie.
Un autre moyen de réduire les risques d’infection est de limiter au strict minimum l’effectif au sein du bloc opératoire. À la fin de l’intervention, un contrôle de la température sera effectué pour s’assurer du bon état du patient.
Pour évaluer l’efficacité des mesures prises, une collecte de données devra être réalisée afin de connaître l’évolution du taux d’infection du champ opératoire. En outre, la réussite de ces actions passe par une bonne formation des équipes organisationnelles et interprofessionnelles.
La prévention de l’infection des voies urinaires
À l’image de l’infection du champ opératoire, l’infection urinaire est liée à une faute ou à une rupture de l’asepsie.
Certaines interventions nécessitent la pose d’une sonde. Si celle-ci n’est pas bien aseptisée, des bactéries peuvent pénétrer la vessie pendant son insertion. Aussi, avec le temps, un biofilm peut se développer depuis la partie externe de la sonde et au niveau de l’urothélium.
Les bactéries par ce biofilm passent à travers la sonde pour intégrer l’organisme. Il s’ensuit alors une infection bactérienne. Plus le patient passe de temps avec la sonde, plus il a de chance de développer une infection. Pour prévenir celle-ci, il faut donc limiter au minimum la pose de la sonde et la retirer le plus tôt possible.
Utiliser les sondes de façon intermittente comporte moins de risque que l’usage d’une seule sonde pendant un long moment. Il est aussi nécessaire de veiller à une aseptisation optimale du matériel avant sa pose. De plus, une antibiothérapie préventive devra être effectuée afin de limiter le risque d’infection.
Si après l’ablation de la sonde, l’examen cytobactériologique est positif au bout de 48 heures, un traitement devra être mis en place.
La modification de l’approche des soins chirurgicaux
Pour une meilleure qualité des soins chirurgicaux, les hôpitaux devraient aussi opter pour un modèle de soins en équipe. Les équipes interviendront à chacune des étapes de la procédure chirurgicale. Pour évaluer la pertinence de l’acte chirurgical par exemple, le chirurgien travaillera de concert avec une équipe multidisciplinaire.
Cette approche permettra de coordonner les expertises afin de choisir le meilleur soin à dispenser au patient. Aussi, créer un poste d’agent de qualité chirurgicale aura pour but une gestion efficace des systèmes internes et des protocoles cliniques. Ceux-ci associés à un contrôle des normes de pratique favoriseront l’administration de soins chirurgicaux optimaux aux patients.
Ce poste devra aussi veiller à ce que l’ensemble des membres de l’équipe chirurgicale disposent des ressources et outils nécessaires. Ils devront également détenir les compétences requises pour assurer des soins de haute qualité et sécuritaires pour les patients. Pour un meilleur diagnostic, il faudra privilégier une approche multidisciplinaire pour la revue des cas des différents patients.
En outre, le comité mis en place devra surveiller les événements indésirables et le taux de mortalité dans le service chirurgical. Cette action aidera à identifier les problèmes chirurgicaux en analysant les différentes données et rapports. Des mesures d’actions correctives pourront ainsi être développées et mises en œuvre.
L’hôpital pourra alors construire une culture chirurgicale basée sur la fiabilité, la sécurité et la qualité des soins. Cinq caractéristiques définissent ce type d’établissement :
- une sensibilité aux opérations ;
- un souci de réussite ;
- un engagement pour la résilience ;
- une déférence à l’expertise ;
- et une réticence à simplifier les interprétations.
Pour surveiller et améliorer la qualité chirurgicale, les hôpitaux ne devraient pas se limiter à leur seule base de données. Ils doivent également analyser les résultats d’autres établissements de soins chirurgicaux régionaux et nationaux. Ils pourront de cette manière comparer leurs performances à celles de leurs pairs. Les analyses effectuées permettront d’intégrer de nouvelles mesures au processus d’amélioration de la qualité des soins.
Il est également possible de créer une communauté de chirurgiens entre les différents établissements médicaux qui pourraient se réunir régulièrement. C’est un moyen d’encourager les échanges collectifs dans le but d’innover pour améliorer toujours plus la qualité des soins chirurgicaux.
Améliorer la qualité de la procédure chirurgicale est un impératif pour tout établissement hospitalier. Il en va de la satisfaction et de la sécurité du patient. Cela passe donc par l’utilisation de dispositifs médicaux de qualité et la mise en place de stratégies visant à améliorer les soins.
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